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Chroniques du temps réel
par Bernard le 2 mai 2018

L’anarchie, une amie de cinquante ans

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chronique du temps passé

À celui qui sema une graine d’anarchie dans ma tête de môme.



Jef avait neuf ans. Il apprenait le BL-A-BLA dans une petite école. Le temps des foutues plumes « sergent major », des porte-plumes, du corrector avec ses deux flacons, des buvards, sans oublier les pleins et les déliés.
La télé se démocratisait, dans le sens de mise à la portée du plus grand nombre.

Jef était pote avec un petit brun assez rigolard, Luis, qui était un as du ballon rond. En revanche au niveau scolaire, il collectionnait les matchs perdus à l’extérieur. L’extérieur de Luis étant l’école tant il semblait chez lui partout ailleurs. Luis faisait tout pour passer en sixième. Juste pour voir des étoiles dans les yeux du patriarche.
Le grand-père de Luis avait la peau toute burinée de quelqu’un qui avait passé une bonne partie de sa vie à l’extérieur, et pas forcément dans de bonnes conditions. Jef le respectait par crainte de son regard d’aigle. Il ne savait rien de lui, n’était même pas sûr de l’avoir entendu prononcer une seule phrase entière. Il était généralement assis sur un fauteuil en train de lire le journal ou alors, les deux coudes sur la table, il écoutait la radio.
Quand Jef allait faire ses devoirs chez Luis, il n’osait pas lever les yeux surtout quand ils récitaient leurs leçons en bousillant complètement une des deux occupations favorites du respectable aîné. Luis avait beau lui dire qu’il avait la cote avec avi Angel (pépé Angel), c’est toujours avec une certaine appréhension que Jef s’approchait du vieil Ibérique. Il n’allait pas tarder à entendre sa voix rocailleuse.

Le printemps était là depuis un moment, les grandes vacances se rapprochaient. Avant elles, la remise des prix avec la bise du maire et son haleine à fabriquer des cancres. Plus que deux mois de classe, bientôt les compositions avec la rituelle dictée tirée d’un texte sérieux et moralisateur comme toujours.

Perdu au fin fond de la province, le petit village de Jef ronronnait tranquillement bien loin de se douter de ce qui se jouait dans la capitale et dans de nombreuses grandes villes. Et puis des nouvelles commencèrent à arriver par bribes. Il était question d’étudiants, surtout d’un rouquin. Et puis on parlait de manifestations, de pavés, de barricades, de CRS, d’occupation de la Sorbonne.
Tout ça ne dispensait pas Jef et ses collègues de devoirs bien fournis. Ce qui était synonyme de goûters chez Luis.
Un jour, en arrivant, les deux potes trouvèrent avi Angel agrippé au vieux poste de radio « grandes ondes », pas encore la bande FM.. Dès que la réception d’une station laissait à désirer, il tournait frénétiquement la molette pour vite se caler sur une nouvelle source d’informations. Il avait les yeux pétillants et sautillait sur place. La radio distillait des nouvelles de ce qui se passait essentiellement à Paname.




- A las Barricadas! A las Barricadas! por el triunfo de la Confederacion !
Et Jef assista ébahi au spectacle d’un vieil Espagnol dansant une sardane, donnant la main à des amis invisibles et chantant d’une voix tonitruante.

Et Angel commença à parler et ne s’arrêta plus. La république espagnole, son père, ses deux frères, ses copains, tous cénétistes. Et puis cette « marde » de Franco. La collectivisation chez lui en Catalogne. Les rêves fous partagés avec des villages entiers. Le départ pour le front à 23 ans, un foulard noir et rouge pour cacher la grosse boule dans la gorge de laisser sa mère et ses sœurs. Le goût de la faim, de la boue, du froid et du sang. Et la nuit qui s’installe dans les yeux du copain tombé juste à côté de lui. Et le repli, le départ pour la France « terre d’asile » avec la planque pour éviter les camps d’internement, et les fragments de nouvelles qui parviennent par bribes. Et toutes ces personnes - connues et aimées - emportées par la tempête, mortes ou disparues.
- Viva la muerte ! Carognes de franquistes de marde !
Et le maquis dans les Alpes avec quelques compañeros. Et la neige aussi froide qu’en Espagne. La nuit qui s’installe dans les yeux du copain fauché par la balle d’un enfoiré de milicien français. Encore une fois trop de morts, trop de sang. Quelques rares survivants. Et puis ce besoin de laisser couler beaucoup d’eau non pas pour oublier, mais pour faire sans. Trop de chagrins.
Voilà que maintenant ces jeunes venaient agiter la marmite à souvenirs.

- A las Barricadas! A las Barricadas! por el triunfo de la Confederacion !

Vinrent les premiers témoignages de manifestations avec son lot de charges, de lacrymos, de pavés et de barricades. Les parents de Luis n’avaient pas la télé. Les parents de Jef en avaient une, Claude Pieplu racontait les Shadoks, Nounours endormait les plus petits. Les infos étaient réservées aux adultes. Alors pour ce qui se déroulait dans les rues parisiennes, Jef devait faire appel à son imagination. La dernière barricade qu’il avait vue sur le petit écran, c’était celle de Marius, de Gavroche. Alors Jef s’imaginait des jeunes qui se faisaient tirer comme des lapins par des hommes en uniformes. Dans son imaginaire de môme, les rues de la capitale étaient à feu et à sang. Jabert et ses collègues faisaient leur sale boulot à la perfection : six cents interpellations le 3 mai, quatre cents le 6 mai. Il imaginait son petit village de huit cents habitants déserté par un coup de matraque magique.
Et puis, comme dans les westerns, les grosses organisations syndicales arrivèrent sur leurs gros chevaux pour être sur la photo. Vers la mi-mai la grève gagna les entreprises.
Le dix-sept fut une date historique pour Jef : l’ORTF était à son tour paralysé et on diffusa des films pour faire patienter les téléspectateurs. Il n’avait rien contre « Cinq colonnes à la une » mais grâce aux événements il put découvrir « Crésus » de Giono avec Fernandel, « Guerre secrète » un film à sketchs très sombre avec Bourvil son idole et d’autres films oubliés parce que moins marquants.
Il pouvait veiller tard, son institutrice était, elle aussi, en grève. Et comme il n’y avait plus d’essence, même les tracteurs faisaient la grasse matinée, le boucher ne venait plus sur la place en klaxonnant à 8h du matin. Seuls quelques coqs faisaient crânement leur job de réveille-matin. Aucune solidarité avec les grévistes… C’est peut-être le jaune de leur origine qui leur était resté dans la tronche.

Las, un peu avant la fin du joli mois de mai, Avi Angel cracha sur la route avant de jouer les oiseaux de mauvais augure :
- Bah ! les commounistes, ils vont encore touer la révolucion…
Et il raconta les milices obligées de s’intégrer aux Brigades Internationales farcies de mouchards à la solde du Komintern. Et l’épisode de la poste centrale de Barcelone en mai 37 lorsque CNT, POUM essayèrent de résister héroïquement face aux staliniens plus nombreux, mieux armés avant de devoir céder. Et la répression féroce qui suivit. Et les assassinats, les disparitions des compañeros. Et la continuation de la sale besogne sur le sol français.
- Staline pour touer la révolucion, il a embrassé Franco la marde sur la bouche. Les commounistes francés, ils vont sé faire baiser par De Gaulle…

Quelques jours plus tard, Jef fut témoin d’un évènement d’une infinie tristesse : Avi Angel, le vieux bloc de granit qui avait connu toutes les galères possibles, était en train de pleurer en silence, sans chercher à se cacher. Il avait entendu au poste qu’un accord sur le protocole de Grenelle avait été conclu entre syndicats, patronat et gouvernement.
Avi Angel sortit le mouchoir à carreaux, se moucha bruyamment, regarda les deux mômes en face de lui tout embêtés et prêt à y aller de leurs larmes.
Alors le vieux guerrier fit un petit sourire forcé et leur dit : « horosement qu’il y a les commounistes pour faire des connéries sinon on s’ennouierait… »

Exit Mai 68…

Epilogue : Des années plus tard, alors que Jef était allé voir le patriarche…
« Yé dois tou lé dire, yé pris ma carte au parti commouniste…
- ???
-Yé vais bientôt finir ma route alors si quelqu’un dois mourir, autant qué sé soit oun commouniste… »

PAR : Bernard
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