Théories politiques > Contre la politique des
Théories politiques
par Federación Anarquista ibérica le 25 janvier 2021

Contre la politique des

Lien permanent : https://monde-libertaire.net/index.php?articlen=5396

traduction Monica Jornet Groupe Gaston Couté FA




CONTRE LA POLITIQUE DES "SAUVEURS"
Pour qui veut changer le monde, mais pour de vrai ; pas en réformant le capitalisme.
Septembre 2020.

A lire chaque lundi dans le Monde Libertaire en ligne.


Précédemment : 1 2


En dehors du fait que nous passons notre vie au travail, parce que n’oublions pas que nous y passons une bonne partie de notre vie, nous sommes soumis à une spirale d’obsolescence programmée dans laquelle non seulement nous sommes le bras producteur et l’acheteur de ce que nous avons nous-même produit, dégageant ainsi de grosses sommes d’argent pour les multinationales, mais tout produit fabriqué, l’est avec une date de péremption, programmée de sorte qu’il casse et que tu doives en acheter un autre au bout d’un certain temps. Nous passons notre vie à fabriquer des voitures, des ordinateurs, de l’électroménager... qui outre leur usure normale, sont préparés en série pour cesser de fonctionner dans un certain délai à la convenance du système. Quand nous essayons de réparer le lave-linge ou de remplacer des pièces d’un appareil domestique à usage quotidien, nous constatons qu’elles sont hors de prix ou ne sont plus au catalogue et que nous n’avons pas d’autre choix que d’en acheter un neuf. Nous sommes ainsi obligées de racheter les mêmes appareils et c’est cette folie qui les enrichit. Si une grande partie des produits dont nous avons besoin au quotidien était conçus pour ne pas tomber en panne, les entreprises ne tireraient pas autant de bénéfices de la vente parce que les produits seraient durables et nous n’aurions pas à les racheter, mais en les programmant pour qu’ils deviennent obsolètes à court terme, le rachat et l’enrichissement sont assurés indéfiniment. Ce n’est pas soutenable et c’est destructeur pour la planète. Bien sûr, ils nous tiennent aussi par la mode et les "nouvelles tendances" pour que nous consommions davantage et que nous essayions d’avoiir toujours le produit dernier cri.
Sans compter le mode de vie sociale que nous souhaitons, il faut tenir compte du fait que ce modèle de production est en train de faire usage des ressources de la terre, qui ne sont pas infinies ; c’est-à-dire que nous sommes en train d’épuiser les ressources naturelles de la terre pour assurer les affaires et les profits d’un petit nombre. De cette façon on nous condamne à des vies toutes tracées et à aller au travail tous les jours. J’en reviens à la même chose, nous vivons pour travailler, nous ne travaillons pas pour vivre, ce qui doit être notre aspiration.
Il n’y a rien à dire concernant celles qui ignorant ou oubliant tout ce qui vient d’être dit prennent le train du consumérisme et essayent d’avoir le dernier téléphone, le dernier modèle de voiture... Voilà quel serait le modèle à suivre voulu par le capital, un esclave salarié qui ne se pose pas de questions, qui consomme au maximum et tout en se prétendant "in" ne remet rien en question ; comme tout le monde, elle travaillera toute sa vie, principalement pour payer sa maison (louée ou achetée) et se nourrir, deux nécessités de base qu’il paiera de sa vie au poste de travail. Se payer deux ou trois caprices vus à la télévision, et qui la feront passer pour une battante ne seront pas grand-chose au regard de ce qu’elle aura travaillé. D’une certaine façon elle devra remplir la vacuité de son existence en achetant et en achetant encore. La personne qui passe sa vie à son poste de travail a besoin d’y trouver une logique à son quotidien et à la fonction qu’elle a dans la société, elle tome ainsi dans la spirale du capitalisme, en pensant qu’elle travaille pour gagner de l’argent et que cet argent elle doit le dépenser.
Avec les années, les progrès de la science et de la technologie, pour notre malheur, au lieu nous faciliter la vie, ont encore mené à la rivalité et à la catastrophe. Parce que, dans ce monde, c’est la concurrence qui fait avancer la science et la technologie, parce que si telle entreprise n’est pas la plus à la pointe sur le marché, une autre, plus grande, l’avalera. Mais ce qui est clair c’est que si les progrès technologiques et scientifiques étaient aux mains du peuple et au profit du peuple, nos vies seraient beaucoup plus confortables. Malheureusement les outils de production et la technologie sont contrôlés par les personnes fortunées.
Imaginez-vous si tous les progrès de la science et de la technologie des dernières années, visaient à faciliter notre quotidien et pas utilisés pour nous contrôler et nous soumettre. Si au lieu d’être au service des guerres, des compagnies pétrolières, des activités minières polluantes... ils étaient au service du bien de tous.
Le recours à des méthodes de recherche de qualité pour les personnes et non pour les affaires, devrait être le modèle à suivre dans une nouvelle société. Les récoltes de qualité, sans OGM, pesticides et autres substances nuisibles seraient un bon exemple, parce que la base d’une vie saine est l’alimentation. Mais dans la société actuelle, le besoin de produire vite et de présenter favorablement le produit sur le marché face à une concurrence féroce, ont fait de l’alimentation un négoce qui oublie que nous sommes ce que nous mangeons. Les affaires passent avant la vie. Nous devrions produire des machines durables et des aliments sains pour ne pas tomber dans la spirale capitaliste de devoir aller produire tous les jours sans que cela ait de sens et bien entendu pour ne pas avoir de problèmes de santé ni en raison du travail ni en raison de l’alimentation.
Il y a de meilleures méthodes et plus saines, des substituts à de nombreux matériaux polluants, des énergies propres, etc. Tout cela a été inventé mais aussi passé sous silence et occulté afin que le monde reste la bonne affaire d’un petit nombre et non un lieu où pouvoir vivre en paix. Les nouvelles technologies, bonnes ou mauvaises, sont séquestrées et sorties selon les intérêts de ceux qui contrôlent les marchés. L’usage des outils et des méthodes inventées jusqu’à présent pour ce qu’on appelle à tort le "développement de l’humanité, pourraient, dans nos mains, représenter un énorme changement dans nos vies. Nous devons simplement avoir une autre philosophie. Au lieu de vivre en travaillant et dans la rivalité perpértuelle, nous parlons de vivre avec des commodités.
La révolution consiste à enlever aux puissants les outils et ressources qu’ils détiennent pour leur profit personnel et les mettre au service du peuple pour qu’il puisse décider de son avenir et produire selon ses besoins, afin de vivre libres de toute exploitation et sans rivalités.
Peu importe que nous travaillions dans un atelier, un bureau, dans le fonctionnariat, le professorat, la mine, c’est nous tous, peuple travailleur, qui faisons fonctionner tous les rouages de ce système criminel. Nous toutes enrichissons les grandes fortunes.
Nous sommes nombreuses à ne pas accepter cette forme de vie imposée et à ne pas aspirer à aller travailler tous les jours et user notre santé en échange d’un salaire. Nous sommes nombreux également à ne pas voir comme une révolution d’avoir du travail et un crédit immobilier, parce que, même si les partis politiques financés par l’ennemi, ont implanté chez le peuple l’idée que c’est ça être libres, nous ne l’accepterons jamais.
Travailler ? Mais bien sûr ! Mais pour nous et notre avenir et non pas en tant qu’esclaves pour des chefs, des banques et des multinationales.



PAR : Federación Anarquista ibérica
SES ARTICLES RÉCENTS :
La Colombie se réveille et le Leviathan se tord de douleur
Contre la politique des
Réagir à cet article
Écrire un commentaire ...
Poster le commentaire
Annuler

1

le 27 janvier 2021 10:51:20 par gilles john

dans le monde Kapitaliste ,le travailleur est un esclave ,un con ou un collabo ,il
peut même être les trois à la "foi"