Plus enfoiré que moi tu meurs

mis en ligne le 11 mars 2015
Déjà qu’on pourrait se poser des questions sur des Restos du cœur pas prévus au départ pour se pérenniser et pallier à l’incapacité de l’État à nourrir toute la population d’un pays soi-disant développé ; déjà qu’il fallait qu’on se farcisse les bêlements musicaux d’artistes millionnaires demandant à des smicards de donner du fric à des rmistes ; voilà qu’en plus il faudrait prendre parti dans cette nouvelle querelle des anciens et des modernes provoquée par la dernière chanson de Jean-Jacques Goldman écrite pour les Enfoirés. Chanson dont le texte oppose les époques et leurs contemporains : c’était mieux hier avec les trente glorieuses (pour qui ?), qu’aujourd’hui avec la crise (pour qui ?), vieux (cons ?) contre jeunes (cons ?) Mettons les d’accords : il suffit simplement d’écouter (ou de réécouter) Georges Brassens : « Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con, qu’on ait vingt ans qu’on soit grand-père, quand on est con, on est con. »