Météo syndicale

mis en ligne le 18 avril 2013
Du côté de l’Élysée, de ce qu’on appelle les pouvoirs publics, ça chamboule grave ; on se contentera ici de taper sur le clou syndical. Au ministère du Travail, on semble plus que peiné de la suspension du job de Laurence Parisot à la tête du Medef. On ne peut pas la bombarder comme François Chérèque, l’ex-Lider maximo de la CFDT, à l’inspection des Affaires sociales ! Cerise sur la gâteau, un « dur » serait sur les rangs pour la succession et tout ça serait sans plaire à monsieur François ! 1
Ah, que la conjugaison social-démocratie à la française avec un patronat avenant est difficile ! Pourtant il faut bien que les tenants et tenantes de la loi du marché fassent turbiner leur boutique sur le dos du monde du travail et avec l’aide de ceux (et bientôt de celles ?) qui représentent les boutiques syndicales.
Mais, maintenant, on repasse les plats et c’est au goût du jour... À la baisse, bien sûr. On va commencer par ArcelorMittal de Florange. Exit le sémillant délégué CFDT « hors normes », mis quasiment dans un placard après son prématuré « livre de souvenirs ». Maintenant, catastrophe annoncée, les hauts-fourneaux de Lorraine vont fermer, dans le jargon, on dit « mise sous cocon ». Les syndicats en appellent à l’État, on sait ce que ça vaut ! Il n’y a pas à être anarcho-syndicaliste pour savoir que, pour son mieux-être, le monde du travail n’a à compter que sur lui-même.
Avec le plan social de PSA devant le tribunal de grande instance de Paris, est-on vers le chemin d’un autre monde ?
On peut en douter.





1. Il semblerait qu’un ayant droit des grandes forges s’est déclaré candidat, ce sera plus clair qu’avec Parisot ? Pour sûr !