Mauvaise santé en Grèce

mis en ligne le 21 juin 2012
Depuis le début de la crise, la situation médicale en Grèce se dégrade au rythme des injonctions de la Troïka BCE, Commission européenne, FMI et des réductions des dépenses de santé de l’État (7 milliards de dollars pour 2012). Résultat : fermeture de cliniques locales, réduction du nombre d’hôpitaux, des subventions publiques, diminution de budget de traitement pour certaines maladies, etc. Certains hôpitaux et cliniques n’ont d’autre choix que de fermer ou de stopper temporairement ou partiellement leurs activités en raison d’un manque de personnel ou de matériel. De plus, le taux de chômage grec a atteint un nouveau record au premier trimestre 2012. Selon l’Autorité des statistiques grecques (ASE), il côtoie désormais les 22,6 %. C’est 9 % de plus qu’au trimestre précédent. Un an plus tôt, au premier trimestre 2011, il n’était « que » de 15,9 %. En douze mois, le pays a dû faire face à une hausse du chômage de 57 %. Sur les onze millions d’habitants que compte l’archipel hellénique, 1,12 million sont actuellement au chômage.