Mobilisation citoyenne contre les poursuites de Max Havelaar-France

mis en ligne le 31 décembre 2010
L’association Max Havelaar France a assigné Christian Jacquiau, économiste, journaliste et écrivain (Les coulisses de la grande distribution, 2000 – Les coulisses du commerce équitable, 2006), pour diffamation suite à la publication d’un article titré « Commerce équitable : un attrape-bobo ? » publié dans l’Echo des savanes en juin 2008.

Dans cette interview Daniel Audion, qui se révélera être la fausse identité derrière laquelle s’est dissimulé un faux journaliste se présentant lui-même comme imposteur professionnel, prête à Christian Jacquiau des propos (« Max Havelaar fait travailler des quasi esclaves ») qu’il n’a jamais tenus. Ni dans ses livres, ni lors des nombreuses interviews qu’il a accordées sur le sujet, ni lors de ses nombreuses conférences, débats ou forums auxquels il a participé.

Max Havelaar a obtenu sa condamnation le 21 juin 2010.

Homme de convictions, de débats, de dialogue et de liberté, Christian Jacquiau a décidé de faire appel, car il n’est pas question pour lui d’accepter une sentence rendue dans un tel contexte.

Mais faire appel coûte financièrement très cher face aux moyens dont dispose l’association Max Havelaar France, dotée ces dernières années par l’État français de très confortables subventions.

En appel, Max Havelaar France demande au Tribunal de confirmer la condamnation de Christian Jacquiau et de le débouter de toutes ses demandes. Comme en première instance, Max Havelaar France lui réclame 100 000 € de dommages et intérêts, des publications, des frais de justice… auxquels l’association de commerce équitable ajoute une demande de condamnation aux entiers dépens de la première instance et de l’appel.

En tout, Christian Jacquiau risque actuellement d’avoir à débourser près de 150 000 € , frais d’avocats compris !

Plus d'infos sur : http://www.soutien-christianjacquiau.fr/