Répression

mis en ligne le 28 octobre 2010
Samedi 16 octobre : à Paris, des incidents ont opposé des flics et des autonomes et inorganisés devant l’Opéra Bastille. Trente d’entre eux ont été interpellés. La préfecture de Lyon annonce une soixantaine d’arrestations en deux jours. Si c’est comme le comptage des manifestants, on peut s’attendre à ce qu’ils soient au moins dix fois plus ! à Saint-Nazaire, un camarade de la CNT est en taule pour avoir refusé la comparution immédiate. Il ne passera pas au tribunal avant mi-novembre. Le tribunal de Saint-Nazaire, toujours, a condamné à des peines de prison ferme trois hommes impliqués dans des heurts avec la police après la manifestation.
Mardi 19 octobre et jours suivants : affrontements d’une ampleur jamais connue à Chambéry : 9 arrestations, 5 blessés dont certains aux urgences de l’hôpital (bilan provisoire). Plus de 30 interpellations ou garde à vue depuis lundi 18. à Poitiers, une lycéenne frappée violemment au ventre : trois côtes fêlées. Nombre impressionnant de CRS et de BACeux. Plusieurs tentatives d’arrestations au sein du cortège à coups de gaz et de matraques. Sans raison apparente, un camarade de la CNT a été maltraité (lacrymo, plaquage au sol) et embarqué violemment, avec garde à vue de 24 heures, et poursuivi pour « jet de projectiles ». À Mulhouse, 400 manifestants agressés dans le centre ville. Cinq arrestations dont quatre gardes à vue. Même provocation et violence policière à Metz lors d’une manifestation lycéenne : deux gardes à vue. À Ottmarsheim (port du Rhin, 68), les gardes mobiles ont délogé 200 salariés qui bloquaient l’écluse. Heureusement, pas d’arrestations.