Marche à  l'idéal

mis en ligne le 30 novembre 1995

Des fleurs prédominent au florilège humain : musique, poésie, peinture, sculpture, danse, ça ne se fabrique pas, c'est le don inné ; voir : l'obsession psychique du possédé.

Il n'est pire misère qu'en l'âme. Celle du porte-monnaie n'est qu'un embrènement.

L'on peut parer à la quotidienne en chantant dans les cours, croquis au bistrot, comme d'aucuns mendient...

Qui tend la main fait aumône à celui qui lui donne.

Quant à la misère de l'âme..., pensons à ces poètes : Deubel..., au fil de la Marne ; Gaston Couté, à Lariboisière..., Jean Loinais « ratatiné » de privations... Ces idéalistes eurent un but : réaliser l'Homme dans la liberté.

L'Idéal des matérialistes réalisa : le robot, la chaîne et la guerre (son chef-d'œuvre).

Malgré les rires, les embûches, mon choix est fait, et vous ? ...

L'artiste crée, la critique démolit, et, c'est ce mercenaire que l'on connaît...

Parbleu ! c'est tellement plus facile.

Henri Chassin