Un beau métier

mis en ligne le 15 avril 2010

La prostitution étant considérée par lui comme un « sujet de merde », le délicat Jean-Luc Mélenchon, interrogé sur cette question par un étudiant de l’école de journalisme de Sciences po, en a profité pour qualifier la profession future de ce jeune homme de « métier pourri ». Continuera-t-il après cela à se précipiter devant les caméras de télévision dès que les « salariés du mensonge » l’y inviteront ? Osons une réponse… et parions que oui.

Cela ne saurait néanmoins faire perdre à cette grande gueule une once de dignité, car il exerce, lui, un honorable métier. Songez donc. Après avoir fait ses classes dans la pire des sectes trotskistes, le voilà qui se découvre une âme de représentant à vie des laissés-pour-compte, des désemparés, des humbles. Il rejoint alors le Parti socialiste, mieux à même de satisfaire cette admirable vocation. Dans la défense des petites gens, on y colle davantage au réel et aux rémunérations conséquentes. C’est ainsi que cet ancien ministre des pauvres à 10 000 euros par mois, parmi les officines où le sort des damnés de la terre a de tout temps été le mieux défendu, exercera son sacerdoce, avec l’efficacité que l’on sait, au très prolétarien Sénat et au modeste Parlement européen, pour à peu près 5 000 et 7 000 euros mensuels, sans compter quelques malheureux avantages en nature.

Un beau métier, vraiment ! C’est curieux qu’il n’ait pas d’opinion sur la prostitution…




COMMENTAIRES ARCHIVÉS


oO

le 3 décembre 2010
Eh bien, Floréal! Quelle belle démonstration de rhétorique! Tu n'avais pas mieux à faire? Ce genre d'article donne une image du mouvement libertaire complètement irrationnel pour ne pas dire au stade de la cours d'école... C'est quoi le principe qui t'amènes à juger des intentions d'un individu sur son niveau de salaire? Je comprends pas bien ce qu'il y a de libertaire là dedans...