Le poulain de Jonluk Méluche a encore récidivé : il s’est encore pointé en manif (me 11/02/2023 après le 31/01/2023) et continue de se pavaner sur les marchés de la métropole afin d’entretenir son capital sympathie et faire oublier ses actes abjects. Et ce n’est pas acceptable.

Pourquoi ? On ne peut pas connaître la vie de tout le monde certes, mais lui, on connaît une partie de la sienne et est-ce vraiment tolérable de laisser un « wife beater [note] marcher avec nous ?

Notamment au vue du tournant féministe qu’est en train de prendre la mobilisation actuelle.

Est-ce que l’affaire « Quatennens est une sale merde qui bat sa femme » devait être une affaire rendue publique ? Peut-être pas, rien que pour sa femme qui n’avait pas forcément envie d’être connue à travers tout le pays comme « la go [note] qui s’est fait tabasser par le fils spirituel de Mélenchon ». Si la main courante de l’ex-femme d’Adrien n’avait pas fuité, peut-être que la FI/NUPES aurait tenté d’étouffer l’affaire en interne. Le fait est que maintenant cette affaire est connue du public. Ce qui implique, que l’on ne peut pas faire comme si rien ne s’était passé, sinon c’est être complice, d’autant plus que monsieur a reconnu sa culpabilité et il a même eu une petite fessée de la part de son parti, c’est à dire quelques mois d’exclusion de son groupe parlementaire mais en continuant de toucher sa rémunération de député (tout en étant consolé par tonton Jonluk, parce qu’au fond, c’est ça la beauté du boysclub /sarcasme/). Alors loin de nous l’idée de soutenir la justice punitive, abolissons les prisons tout ça tout ça. Sauf que.

Déjà, il est vrai qu’en tant qu’anarchistes on peut pas trop blairer les institutionnels, mais bon quand il faut emprunter la voie légaliste pour lutter on fait avec. Mais de manière générale, ce qu’on peut pas blairer c’est l’autorité, d’autant plus quand les gens en situation de pouvoir abuse de leur position. Pas de traitement de faveur parce qu’il est « important ».

Cette affaire a fait grand bruit parce que c’est le chouchou de Jonluk, parce qu’il est député (occasion de rappeler que la NUPES n’est pas à son premier coup d’essai niveau violences sexistes et sexuelles coucou Eric Coquerel, Julien Bayou etc.), malheureusement cette triste histoire ne demeure néanmoins qu’une autre histoire de violence conjugale parmi d’autres. D’un homme qui profite de sa position d’homme. Trop meurent encore chaque années sous les coups de leurs maris, et les mouvements masculinistes prenant de plus en plus d’ampleur au point d’être banals, de plus en plus de crimes de haines misogynes débordent du cadre de la domination masculine au sein du couple hétérosexuel, telle que le féminicide de masse de l’école Polytechnique (Montréal) ou la tuerie commise par l’incel [note] , de merde Elliot Rodger.

Alors non, on ne peut pas tolérer la présence d’une personne avec autant d’influence dans un tel contexte social et politique. On a déjà bien assez à faire avec nos ennemis politiques, on aimerait bien ne pas avoir à faire la leçon à nos « alliés », surtout lorsqu’ils sont membres d’un parti qui prétend soutenir la lutte féministe, notamment contre les violences conjugales et les féminicides.

S’approprier les concepts de la justice réhabilitatrice et transformatrice c’est bien beau Adrien, mais les appliquer c’est mieux. Pour qu’il y ait justice, il faut qu’il y ait équilibre et ce n’est pas en restant en position de force et minimisant les faits que justice sera vraiment rendue.

L’injustice est d’autant plus grande lorsqu’on voit l’aisance avec laquelle la FI a poussé vers la sortie Taha Bouhaf. Pas que les accusations à l’encontre du journaliste soient à remettre en question, cela révèle juste l’hypocrisie du parti quand il s’agit de juger le prolo rebeu du parti et le petit blanc chouchou du chef, pressenti pour devenir le christ de la gôche.

Tout notre soutien va à toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles, femmes et enfants, à l’ex-femme d’Adrien et bien qu’ayant de idées politiques différentes, également aux femmes de la FI qui doivent continuer de se coltiner un homme violent et manipulateur au sein de leur parti. Ce n’est pas vous qui devez partir, c’est lui.

Ni mari ni patron, ni Adrien ni Mélenchon

Ô Rage Noire ! - Groupe FA de Lille