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par Fédération Anarchiste (République tchèque et Slovaquie) le 11 mars 2022

Déclaration sur l’invasion de l’armée russe en Ukraine

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Suite à l’invasion de l’Ukraine lancée ouvertement par l’armée russe à l’aube du jeudi 24 février, la fédération anarchiste a décidé de s’exprimer sur cette situation qui pourrait entraîner de nouvelles menaces mondiales :

Nous condamnons sans équivoque l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe.


Nous exprimons notre profonde tristesse pour les vies gâchées.


Le régime Poutine et les intérêts impériaux

* Les événements actuels dans l’est de l’Ukraine et les évolutions de ces huit dernières années traduisent une agression impériale patente de la part de la Russie. À ceci s’ajoute le soutien de Poutine aux régimes autoritaires du bloc post-soviétique contre les mouvements de résistance populaire, comme nous l’avons vu récemment au Kazakhstan et en Biélorussie, ainsi que par son soutien politique et militaire aux dictateurs ici et ailleurs, comme on le voit en Syrie en Birmanie.
* On ne peut ignorer que le régime de Poutine a longtemps cherché à déstabiliser les concurrents géopolitiques par le biais d’une guerre dite hybride, notamment par des attaques de piratage informatiques une influence ciblée de l’opinion publique à travers des réseaux de soutien social, financier et politique, en particulier des forces d’extrême droite.
* Le régime de Poutine est un système oligarchique et autoritaire basé sur un nationalisme agressif et l’obscurantisme religieux. C’est une sorte de "capitalisme tsariste", où l’oligarchie prospère si elle accepte les conditions de l’autocrate au pouvoir et agit en symbiose interne.
* Les rouages du pouvoir de Poutine répriment constamment l’opposition interne. Aussi bien les libéraux procapitalistes que les anarchistes anticapitalistes en font l’expérience. Les accusations et les procès mis en scène ne sortent pas de l’ordinaire. Les forces répressives russes n’hésitent pas non plus à avoir recours à la torture, comme nous l’avons vu quand le régime a déployé tous ses efforts pour réprimer le mouvement anarchiste dans le procès dit du « Réseau ».
* Le régime de Poutine n’hésite pas à revendiquer l’héritage politique impérialiste de l’Union soviétique. Entre autres exemples, nous en avons largement l’expérience, il suffit de se souvenir d’août 1968, lorsque l’armée russe, avec l’aide d’autres "États frères", avait occupé la Tchécoslovaquie et entrepris de réformer la société "socialiste". Une partie de ce que l’URSS considérait comme sa sphère d’influence avait dû obéir. C’est la même chose actuellement en Ukraine.
* Poutine et les médias à sa botte ont adopté la novlangue orwellienne, leur permettant d’inverser la réalité et, par exemple, de faire passer les troupes d’invasion pour des soldats de la paix. Tout aussi ridicule est sa prétendue rhétorique antifasciste accusant l’Ukraine de tolérance néo-nazie, tandis que les forces volontaires luttant pour les intérêts pro-russes dans le Donbass et Louhansk sont truffées de réalités similaires.

Contre le nationalisme
* L’une des armes les plus importantes de Poutine dans ce conflit est le nationalisme.
* La nouvelle campagne militaire vise à lui permettre de rassembler la "nation" derrière sa personne de leader national incontesté et à renforcer sa popularité déclinante.
* Pour lui, le nationalisme est aussi une arme pour affaiblir le concurrent géopolitique le plus proche : l’Union européenne. Son éventuelle fragmentation renforcerait à son tour la puissance de son empire. Les forces nationalistes des différents pays européens qu’il soutient l’aident en ce sens.
* Cependant, le nationalisme est également fort côté ukrainien, ce qui ne seet qu’à marginaliser la population russophone et donc à la pousser du côté de la Russie de Poutine.
* Il faut tenir compte du fait que l’agression est dirigée par Poutine et ses loyalistes, et non par les femmes et hommes russes, c’est-à-dire habitant la Fédération de Russie. Par conséquent, il est inacceptable de dire que "les Russes sont des agresseurs", "les Russes ont attaqué", etc. De telles généralisations sont fausses, injustes pour de nombreuses personnes, en particulier celles qui ne sont pas d’accord avec la politique de Poutine, et conduisent à une haine nationale irrationnelle.
* Notre position est dans l’esprit de l’antimilitarisme anarchiste et de l’antinationalisme. Nous sommes conscients que les frontières sociales ne s’établissent pas entre « nations », mais entre classes. En tant que classes non privilégiées, nous avons des intérêts communs avec les classes défavorisées du monde entier, y compris en Russie et en Ukraine. Nous voulons vivre une vie digne sans oppression ni exploitation. Nous rejetons le succédané de "fierté" du nationalisme qui se fonde sur une haine partagée des autres et n’a rien à voir avec nos intérêts et ne sert que de chair à canon dans les jeux militaristes des classes privilégiées.

Contre l’hypocrisie
* Le monde entier s’est prononcé contre l’invasion russe. C’est bien mais ce n’est pas suffisant, particulièrement pour ce qui concerne les représentants de ce qu’on appelle « l’Occident démocratique ». Pour que l’on croit en leur sincérité, ils doivent d’abord abandonner l’hypocrisie et arrêter de faire deux poids deux mesures.
* Si nous condamnons la Russie pour avoir envahi l’Ukraine, nous devons également condamner la Turquie pour avoir envahi le territoire autonome du Rojava dans le nord de la Syrie et pour sa coopération avec les forces de l’État islamique ; nous devons condamner Israël pour l’occupation des territoires palestiniens et sa politique d’apartheid ; nous devons condamner la Chine pour avoir persécuté le peuple ouïghour, etc.
* Il convient de rappeler que l’OTAN a agi à plusieurs reprises de manière agressive et impériale dans diverses parties du monde pour faire respecter son modèle de capitalisme globalisé, même sous de faux prétextes (comme nous l’avons vu avec l’attaque contre l’Irak, par exemple).
* Il faut aborder l’Ukraine sans idéalisations, bien qu’elle soit maintenant la victime. Il faut admettre la participation considérable de néo-nazis dans les rangs des unités combattantes du côté ukrainien. Dans le même temps, l’influence des oligarques locaux sur les conditions politiques et économiques du pays doit être reconnue.
* Dans la mesure où les dirigeants mondiaux seraient vraiment préoccupés par la sécurité mondiale, ils devraient travailler en parallèle pour accélérer l’industrie fossile ou supprimer les brevets sur les vaccins covid-19.
* Sans ces décisions, leurs déclarations ne peuvent être prises au sérieux, et Poutine et sa machine médiatique continueront à condamner très aisément l’Occident pour hypocrisie et politique de deux poids deux mesures.

Étapes nécessaires

* Le changement souhaité ne peut pas être apporté par la guerre mais uniquement par la révolution sociale et l’émergence d’un puissant mouvement antiautoritaire pour prévenir l’agression militaire. On constate qu’un mouvement aussi fort n’existe pas aujourd’hui en Europe de l’Est. Mais il faut aider à le construire et l’internationaliser. Mais c’est, pour ainsi dire un parcours de course plus long.
* Actuellement, il est nécessaire de faire pression sur les gouvernants des pays occidentaux avec des revendications spécifiques.
* Il faut accepter les réfugiés d’Ukraine qui font face à une invasion militaire.
* Il faut accepter les réfugiés de Russie qui subissent la répression du régime de Poutine.
* Il est clair que les élites économiques européennes accueilleront favorablement une nouvelle main-d’œuvre bon marché et continueront à devenir des philanthropes. Nous exigeons de veiller à ce que les personnes ayant quitté leur domicile de façon forcée ne deviennent pas des ressources humaines bon marché et rentables pour un petit groupe de propriétaires et d’investisseurs.
* Nous exigeons un traitement juste pour tous ceux qui fuient les conflits armés, quel que soit leur pays d’origine.
* Nous exigeons un soutien pour les prisonniers politiques russes, les homosexuels punis uniquement pour ce qu’ils sont, et d’autres en Russie souffrant sous le régime de Poutine, ainsi que les victimes de l’expansion impérialiste partout dans le monde, Ukraine comprise.
* Il est nécessaire de mettre fin à l’économie fossile et à la dépendance des ressources telles que le gaz naturel. Au cas où la situation entraînerait une nouvelle augmentation des prix de l’énergie, nous exigeons une aide immédiate aux personnes concernées, malgré les "exigences du marché" auxquelles les politiciens cèdent habituellement.
* Nous exigeons la publication des flux financiers des particuliers, des banques et d’autres institutions vers les partis politiques occidentaux et les médias qui font la propagande du récit russe et leur saisie. Nous exigeons également que l’on révèle l’étendue de l’influence de Poutine parmi les politiciens et les élites économiques occidentales même si elles ont maintenant fait volte-face et condamné l’invasion de l’Ukraine.
* Des mesures doivent être prises pour accélérer le refus de l’invasion de Poutine et minimiser les pertes en vies humaines et les souffrances de la guerre.

Tâches du mouvement antiautoritaire
* Exprimer activement notre position contre l’invasion en étant (contrairement aux politiciens) conséquent à l’échelle mondiale.
* Soutenir les antiautoritaires en Ukraine et en Russie, les écouter, les informer (positionnements et devenirs), leur montrer notre solidarité en permanence.
* Construire des structures internationales capables d’une entraide efficace.
* Fournir une assistance directe aux réfugiés. Dans un premier temps, au moins à ceux et celles de nos propres rangs, et plus tard à d’autres, pour ne pas être victimes de la politique d’asile déshumanisée et de l’exploitation économiques.
La paix capitaliste vaut certainement mieux que la guerre capitaliste mais elle n’est pas notre objectif. L’objectif est d’en finir avec le capitalisme, d’en finir avec les frontières, d’en finir avec les classes, c’est-à-dire de parvenir à des sociétés libres, autonomes et socialement justes à l’échelle mondiale, avec toute la diversité que peuvent apporter la liberté politique et économique et l’émancipation individuelle et collective peuvent apporter.


Publié par la Fédération Anarchiste Ibérique le 9 mars 2022. Traduction de l’espagnol par Monica Jornet Groupe Gaston Couté FA


Declaración de la Federación Anarquista sobre la invasión del ejército ruso a Ucrania



Tras el lanzamiento de la invasión abierta de Ucrania por parte del ejército ruso en la madrugada del jueves 24 de febrero, la federación anarquista ha decidido comentar sobre esta situación, que podría conducir a nuevas amenazas globales, en los siguientes puntos.
Condenamos inequívocamente la invasión de Ucrania por parte del ejército ruso.

Expresamos profundo pesar por las vidas desperdiciadas.

El régimen de Putin y los intereses imperiales
* Los acontecimientos actuales en el este de Ucrania y el desarrollo de los últimos ocho años representan una clara agresión imperial por parte de Rusia. Esto se complementa con el apoyo de Putin a los regímenes autoritarios del bloque postsoviético contra los movimientos de resistencia popular, como hemos visto en los últimos tiempos en Kazajstán y Bielorrusia, así como su apoyo político y militar a dictadores en otros lugares, como se puede ver en Siria y Birmania.
* No se puede pasar por alto que el régimen de Putin ha buscado durante mucho tiempo desestabilizar a los competidores geopolíticos a través de la llamada guerra híbrida, especialmente a través de ataques de piratas informáticos, influencia dirigida de la opinión pública a través de las redes sociales y apoyo financiero y político, especialmente de las fuerzas de extrema derecha.
* El régimen de Putin es un sistema oligárquico y autoritario basado en el nacionalismo agresivo y la oscuridad religiosa. Es una especie de «capitalismo zarista», donde la oligarquía prospera si acepta las condiciones del autócrata gobernante y actúa en simbiosis entre sí.
* Los engranajes gobernantes de Putin están constantemente aplastando a la oposición interna. Tanto los liberales procapitalistas como los anarquistas anticapitalistas están experimentando esto. Las acusaciones y los juicios escenificados no son nada fuera de lo común. Las fuerzas represivas de Rusia tampoco son reacias a abordar la tortura física, como hemos visto en los esfuerzos del régimen por perseguir al movimiento anarquista en el proceso de la «Red».
* El régimen de Putin no duda en invocar el legado de política imperial de la Unión Soviética. Entre otras cosas, tenemos una amplia experiencia con esto, cuando en agosto de 1968 el ejército ruso, con la ayuda de otros «estados hermanos», ocupó Checoslovaquia, donde se llevaron a cabo esfuerzos para reformar la sociedad «socialista». Parte de lo que la URSS consideraba su esfera de influencia tuvo que ser obligado a obedecer. Lo mismo está sucediendo en Ucrania ahora.
* Putin y sus devotos medios han adoptado la neolengua orwelliana, lo que les permite dar la vuelta a la realidad en sus declaraciones y, por ejemplo, hacer pasar a las tropas invasoras por fuerzas de paz. Igualmente ridícula es su supuesta retórica antifascista que acusa a Ucrania de tolerancia neonazi, mientras que los voluntarios que luchan por los intereses prorrusos en Donbas y Luhansk están plagados de existencias similares.

Contra el nacionalismo

* Una de las armas más importantes de Putin en este conflicto es el nacionalismo.
* La nueva campaña militar es para ayudarlo a unir a la «nación» detrás de su personalidad, como un líder nacional indiscutible, y aumentar su decreciente popularidad en casa.
* Para él, el nacionalismo es también un arma para debilitar al competidor geopolítico más cercano: la Unión Europea. Su eventual fragmentación fortalecería a su vez el poder de su imperio. Las fuerzas nacionalistas en los países europeos individuales que él apoya lo ayudan con esto.
* Sin embargo, el nacionalismo también está fuertemente presente en el lado ucraniano, lo que solo conduce a la marginación de la población de habla rusa y, por lo tanto, a su inclinación del lado de la Rusia de Putin.
* Es necesario tener en cuenta que la agresión está dirigida por Putin y sus leales, no por los llamados rusos y rusas, es decir, por los habitantes de la Federación Rusa. Por lo tanto, es inaceptable decir que «los rusos son agresores», «los rusos han atacado», etc. Tales generalizaciones son falsas, injustas para muchas personas, especialmente para quienes no están de acuerdo con las políticas de Putin, y conducen a un odio nacional irracional.
* Nuestra posición está en el espíritu del antimilitarismo anarquista y el antinacionalismo. Somos conscientes de que las fronteras sociales no conducen entre «naciones», sino entre clases. Nosotros, como no privilegiados, tenemos intereses comunes con los no privilegiados de todo el mundo, incluidos los de Rusia y Ucrania. Queremos vivir vidas dignas sin opresión ni explotación. Rechazamos el «orgullo» sucedáneo del nacionalismo, que radica en un odio compartido hacia los demás, no tiene nada que ver con nuestros intereses, y solo hace al cañonero en juegos militaristas privilegiados.

Contra la hipocresía

* Todo el mundo se ha pronunciado en contra de la invasión rusa. Es bueno, pero no es suficiente, especialmente en lo que respecta a los representantes del llamado «Occidente democrático». Para que se crea que son sinceros, primero deben deshacerse de la hipocresía y el doble rasero.
* Si condenamos a Rusia por invadir Ucrania, también debemos condenar a Turquía por invadir el territorio autónomo de Rojava en el norte de Siria y por su cooperación con los militantes del Estado Islámico; debemos condenar a Israel por la ocupación de los territorios palestinos y la política de apartheid; debemos condenar a China por perseguir al pueblo uigur, etc.
* Cabe recordar que la OTAN dirigida por la OTAN ha actuado repetidamente de manera agresiva e imperial en varias partes del mundo para hacer cumplir su modelo de capitalismo globalizado, incluso bajo falsos pretextos (como hemos visto antes del ataque a Irak, por ejemplo) .
* Es necesario tomar Ucrania sin idealizaciones, aunque ahora está en el papel de víctima. Es necesario admitir la considerable participación de neonazis en las filas de las unidades de combate del lado ucraniano. Al mismo tiempo, debe reconocerse la influencia de los oligarcas locales en las condiciones políticas y económicas del país.
* En la medida en que los líderes mundiales estén realmente preocupados por la seguridad mundial, deberían trabajar en paralelo para acelerar la industria fósil o romper las patentes de las vacunas covid-19.
* Sin estos pasos, sus declaraciones no pueden tomarse en serio, y Putin y su maquinaria mediática siempre condenarán muy fácilmente a Occidente por hipocresía y doble moral.

Pasos necesarios
* El cambio deseado no puede traerlo la guerra, sino sólo la revolución social y el surgimiento de un movimiento antiautoritario con fuerza para prevenir la agresión militar. Notamos que un movimiento tan fuerte no existe en Europa del Este en la actualidad. Pero es necesario ayudar a construirlo y convertirlo en parte internacional. Pero es, por así decirlo, una carrera en una pista más larga.
* Actualmente, es necesario presionar a los titulares existentes de los países occidentales con requisitos específicos.
* Es necesario aceptar refugiados de Ucrania que se enfrentan a una invasión militar.
* Es necesario aceptar refugiados de Rusia que se enfrentan a la represión del régimen de Putin.
* Está claro que las élites económicas de Europa darán la bienvenida a la oferta de mano de obra barata y seguirán haciéndose filántropos. Exigimos que nos aseguremos de que las personas que han dejado sus hogares involuntariamente no se conviertan en recursos humanos baratos y rentables para un grupo reducido de propietarios e inversores.
* Exigimos un trato justo para todos aquellos que huyen de los conflictos bélicos, independientemente de su país de origen.
* Exigimos apoyo para los presos políticos rusos, los homosexuales castigados solo por lo que son y otras personas en Rusia que sufren bajo el gobierno de Putin, así como las víctimas de la expansión imperial en cualquier parte del mundo, incluida Ucrania.
* Es necesario acabar con la economía fósil y la dependencia de recursos como el gas natural. En caso de que la situación signifique un aumento adicional en los precios de la energía, exigimos asistencia inmediata a los afectados, a pesar de las ‘demandas del mercado’ a las que los políticos suelen ceder.
* Exigimos la divulgación de los flujos financieros de personas, bancos y otras instituciones a los partidos políticos occidentales y los medios de comunicación que promueven la narrativa rusa y su incautación. También exigimos que se revele el alcance de la influencia de Putin entre los políticos y las élites económicas occidentales, a pesar de que ahora han dado la vuelta retóricamente y han condenado la invasión de Ucrania.
* Deben tomarse medidas para acelerar el rechazo de la invasión de Putin y minimizar la pérdida de vidas y el sufrimiento de la guerra.

Tareas del movimiento antiautoritario
* Expresa activamente tu postura contra la invasión siendo (a diferencia de los políticos) consistente a escala global.
* Apoyar a los antiautoritarios en Ucrania y Rusia, escucharlos, informarles sobre sus actitudes y destinos, mostrarles su solidaridad permanentemente.
* Construir estructuras internacionales capaces de una asistencia mutua eficaz.
* Proporcionar asistencia directa a los refugiados. En un principio, al menos a los de sus propias filas, y posteriormente a los demás, para no ser víctimas de la política de asilo deshumanizada y de los explotadores económicos.
La paz capitalista es ciertamente mejor que la guerra capitalista, pero no es nuestro objetivo. El objetivo es acabar con el capitalismo, acabar con las fronteras, acabar con las clases, es decir, conseguir sociedades libres, autónomas y socialmente justas a escala mundial, con toda la diversidad que la libertad política y económica y la emancipación individual y colectiva pueden ofrecer.

Federación Anarquista (República Checa y Eslovaquia)



PAR : Fédération Anarchiste (République tchèque et Slovaquie)
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1

le 13 mars 2022 20:46:34 par Luisa

Le risque est très élevé ( … ) et le pire est à venir : chimique, biologique, nucléaire

2

le 14 mars 2022 15:40:41 par Luisa

Le régime de Poutine c’est aussi la pègre avec ses mercenaires, des bêtes à tête d’homme, ennemis du genre humain, des mafias privées qui rançonnent en ligne comme avec un flingue sur la tempe, instaurant la terreur, ambition de Poutine, alors que la population fatiguée, bombardée, fuit comme elle peut sous un déluge de feu !