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Dans un sale État
par Michael Paraire le 17 avril 2020

Le Coronavirus, un génocide de vieux ?

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« La vieillesse est un naufrage. » a dit Chateaubriand. Sans doute mais ce n’est pas censé être une tragédie, une catastrophe, un cauchemar. Or, avec la pandémie du coronavirus, nous voyons que les personnes qui appartiennent au troisième âge, ce que l’on appelait avant les « vieux », entendez ceux qui ont plus de 65 ans sont prioritairement affectés par le virus. Et parmi elles, ce sont les personnes appartenant au grand âge (plus de 80 ans), les « vieillards » qui sont le plus gravement frappées. Si l’on prend l’exemple de la France, les derniers chiffrent nous révèlent ainsi que parmi les 10 328 personnes déclarées officiellement mortes du virus, la majorité d’entre elles étaient âgées de plus de 80 ans. De plus 3237 personnes sont mortes dans les EHPAD, ces fameux établissements d’hébergement pour personnes âgées Dépendantes. Par ailleurs, l’âge moyen des cas admis en réanimation à l’hôpital est de 64 ans. En Italie, le portrait type des personnes qui meurent du coronavirus renvoie à des hommes de 80 ans.

Or, et il est important de le noter dès maintenant, cette donnée, à savoir que les personnes âgées étaient plus particulièrement sensibles au virus, était parfaitement connue des autorités gouvernementales. Même si le gouvernement chinois a menti sur le nombre réel de morts (on pense aujourd’hui qu’il y en a eu entre 40 000 et 100 000 en Chine), il n’a pas dissimulé le fait que la vieillesse constituait un facteur de risque important face au Covid-19. La mort rôde non pas tant dans les rues que dans les maisons de retraite et les EHPAD.

Mais cette mort est-elle pour autant programmée ? Assistons-nous à un génocide de vieux ? A un massacre méthodique, à grande échelle, de nos aînés ? C’est ce que précisément nous ne croyons pas. Pour qu’il y ait génocide, le concept est clairement défini au plan juridique, il faut en effet qu’il y ait intention de tuer et mise en place de moyens méthodiques d’extermination. Le génocide consiste en une destruction méthodique d’un groupe humain. C’est pour cela par exemple que l’extermination de six millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est un génocide. L’intention criminelle des nazis (leur idéologie) et les méthodes systématiques d’extermination qu’ils ont mises en place (les camps de la mort) en constituent la preuve. Il a va de même pour le génocide arménien ou, plus près de nous pour le génocide rwandais des Tutsis par les Hutus.

Or, dans le cas de l’épidémie liée au Covid-19, il apparaît que c’est à une faillite de l’État, à une impréparation, une irresponsabilité, une inconséquence doublées d’une suffisance incroyable de nos dirigeants que l’on doive attribuer la catastrophe et non à un projet mûrement réfléchi. Nos vieux ne meurent pas dans les EHPAD ni dans les hôpitaux parce que l’État aurait programmé leur mort mais parce qu’il n’a pris aucune mesure sérieuse de prévention et a exposé ainsi la partie la plus âgée de la population à une tragédie.

Absence de contrôles aux frontières au nom du « laisser faire, laisser aller » libéral, absence de contrôle des passagers dans les aéroports par appât du gain (un touriste chinois étant censé dépenser en moyenne 1500 euros à Paris), absence de renouvellement des stocks de masques, le risque de pandémie étant totalement sous-estimé après l’affaire de la grippe H1N1, absence de mise en place de politique de tests systématiques au nom de la pseudo théorie de l’immunité collective, absence de traitement, – celui du professeur Didier Raoult, n’ayant pas été validé par les instances administratives de la médecine… depuis le début de cette affaire nos dirigeants sont aux abonnés-absents. C’est même un véritable inventaire à la Prévert que nous pourrions dresser des manquements, des faillites, des fautes de ce gouvernement. L’affaire du Covid-19 relève d’une faillite complète de l’État et de ses dirigeants libéraux, non d’un projet caché d’extermination ou d’un quelconque complot d’État.

Mais, si la volonté de tuer n’est pas présente, les responsabilités ne sont pas pour autant à éluder. Bien sûr, il y a les responsabilités administratives et politiques qui seront nécessairement établies, devant la justice, à partir de la sortie de la crise, mais il y a également ce que l’on pourrait appeler les responsabilités idéologiques, le rôle des idées et particulièrement des mauvaises idées dans cette gestion de crise. En quoi la tragédie du Covid-19 relève-t-elle fondamentalement d’une philosophie de l’abandon, typique de la modernité néolibérale ? Dans quelle mesure révèle-t-elle l’anti-humanisme fondamental qui préside aux décisions des faux leaders politiques contemporains ? Quelle philosophie républicaine faut-il opposer au jeunisme contemporain et à la philosophie de l’abandon des vieux ? C’est en nous appuyant sur les travaux de Simone de Beauvoir et sur l’un de ses essais les moins connus, La Vieillesse, que nous essayerons de répondre à ces questions.

Une philosophie de l’abandon
Dans son essai sur La Vieillesse, Simone de Beauvoir analyse les différentes formes de traitement social de la vieillesse. Du point de vue ethnologique elle observe que le sort réservé aux anciens n’est guère reluisant. Le mythe du « bon sauvage », si cher aux philosophes du XVIIIe siècle, se trouve ainsi grandement relativisé. Dans les sociétés premières, engagées dans un combat âpre avec la nature pour leur propre survie, les vieux, que l’on dirait aujourd’hui appartenir au grand âge, considérés comme des poids morts étaient tout simplement abandonnés. Les Yakoutes, en Sibérie, chassaient leurs vieux. Les Koriaks, les supprimaient. Les Esquimaux les laissaient mourir dans la neige. Les Tchouktches les étranglaient après leur avoir rendu un dernier hommage sous la forme d’une fête. Les Hopis, les Indiens Creeks, les Crows ou les Bushmen d’Afrique du Sud avaient quant à eux coutume de conduire leurs vieillards dans une hutte, située à l’écart du village où ils les abandonnaient avec un peu d’eau et de nourriture… et la liste est longue encore des morts et abandons cruels auxquels les anciens étaient souvent condamnés.

Or, ce qui peut se comprendre du point de vue de l’étude de sociétés de chasseurs-cueilleurs ou de nomades, disposant de faibles moyens techniques, luttant perpétuellement pour leur survie, ne peut pas être compris pour des sociétés technologiquement avancées comme les nôtres. Que la France, sixième puissance du monde, se révèle dans l’incapacité de protéger ses vieux est proprement inacceptable. Que nos anciens soient purement et simplement abandonnés dans des EHPAD, sans soin, face à un virus meurtrier, qu’ils ne soient pas testés, qu’ils ne disposent pas de masques, qu’on ne leur propose pas de médication immédiate – le fameux traitement à l’hydroxychloroquine, allié à l’azythromycine – est un scandale révoltant, qui constitue, – le nombre de morts dans les EHPAD ne cessant d’augmenter – un scandale d’État. Ce scandale d’État – si on lui ajoute celui du Ritrovil que l’on administre désormais dans les EHPAD pour « sédatiser » les vieux –, les m édias parviendront, du reste, difficilement à l’étouffer en sortie de crise – surtout si le nombre de morts continue de croître de façon continue.

Pire encore, la catastrophe sanitaire nous révèle que nous nous situons en-deçà de l’attitude de certaines peuplades premières qui prenaient grand soin des membres du grand âge. C’est ainsi par exemple que les Tchouktches de l’Intérieur, c’est-à-dire les tribus situées à l’intérieur des terres et non sur le bord littoral, emportaient avec eux leurs aînés et ce quel que soit leur état de santé. Faut-il également rappeler l’intérêt porté aux hommes-médecine dans les sociétés premières, cette fois-ci non pas nomades mais sédentaires ? Ils étaient souvent mieux considérés, mieux traités que nos propres médecins. Nos médecins, nos aides-soignants, nos infirmières ont, en effet, été envoyés dès le début de l’épidémie, au front, sans masques, sans tests, sans protections, c’est-à-dire sans armes. Ils payent d’ailleurs un lourd tribut à la maladie. A l’heure où ces lignes sont écrites on compte en France 7 médecins morts du Covid-19, pour la plupart âgés de plus de soixante ans et en Italie 66 médecins sont déjà décédés. Reste à savoir comment nous en sommes arrivés là ? Quel type de philosophie a orienté nos décideurs dans le sens de l’abandon des vieux face à la pandémie (abandon que révèle également le fait qu’aucun test systématique n’ai été opéré trois semaines après le début du confinement dans les EHPAD).

Une philosophie anti-humaniste
C’est qu’une philosophie sous-tend la pratique politique de ce gouvernement, mais aussi celle d’un grand nombre de décideurs au cœur de pierre. Elle porte un nom : l’anti-humanisme. Pour des raisons qui tiennent à l’uniformisation des objectifs et des méthodes développées dans le processus de la mondialisation libérale, les décideurs des différents pays se sont convertis à une forme d’anti-humanisme, c’est-à-dire à cette idée que l’homme n’est pas la fin de la pratique politique mais qu’il n’est qu’un moyen, au service de considération jugées supérieures : l’obtention de parts de marchés, l’accroissement de la productivité, l’augmentation de la rentabilité des capitaux, l’économie libidinale de la jouissance et du divertissement. Pire même les individus ont été réduits à l’état de simples objets. Aujourd’hui le processus de réification du monde, lié à l’objectivation du « tout est marchandise », a fait perdre à l’être humain ce qui faisait sa valeur, sa dignité. Cette dignité qu’un philosophe comme Kant définissait justement, dans La Critique de la raison pratique, comme ce qui, en l’homme, n’a pas de prix. Dans le monde contemporain l’individu n’est plus un sujet pensant, il n’a plus de dignité particulière. Il n’est qu’un objet que l’on peut échanger, remplacer, et finalement jeter, comme on jette une vieille chaussette.

On comprend dès lors que les individus n’intéressent le système de la mondialisation que dans la mesure où ils sont une marchandise active, un objet dynamique, capable lui-même de consommer d’autres objets. Dès lors qu’ils vieillissent et passent du côté des marchandises passives, non-désirantes, sous-consommantes, – dès lors en réalité qu’ils deviennent des objets à charge, qu’ils coûtent –, la reconnaissance de leur dignité disparaît et ils doivent eux-mêmes accepter de disparaître. On comprend pourquoi nos dirigeants n’en prennent pas soin. Au fond, tous ces EHPAD et autres maisons de retraites ne sont pour nos décideurs que des sortes de casses ou s’entassent de vieilles voitures, des dépotoirs à machines rouillées, des cimetières de carcasses à désosser. Les vieux sont comme les ampoules grillées de nos systèmes électriques : ils ont une durée de vie limitée, après quoi ils peuvent être jetés. La théorie de l’ « obsolescence programmée », défendue par les théoriciens néolibéraux du genre de Schumpeter, trouve du reste ici sa plus parfaite application : les vieux sont condamnés à disparaître, à mourir du coronavirus ou de tout autre maladie. Mais peu importe car ils seront bientôt remplacés par une nouvelle génération, de nouveaux consommateurs. « Show must go on ».

On connaît la formule que l’on trouve sur tous les paquets et autres objets de consommation courante « Best before, à consommer avant… ». Dans notre système de consommation, les vieux ont une date de péremption : qu’ils prennent garde de ne pas la dépasser. C’est là la nouvelle forme d’objectivation, de chosification des personnes âgées dénoncée par Simone de Beauvoir dans La Vieillesse : « Le vieil homme ne fera que descendre vers la décrépitude, et la mort ; il ne sert à rien. Pur objet encombrant, inutile, tout ce qu’on souhaite c’est de de pouvoir le traiter en quantité négligeable. ». Les traitements inhumains sont toujours le produite de la réduction des hommes à l’état d’objets. Bien sûr ce destin s’applique tout particulièrement aux vieillards, aux improductifs, à ceux qui entrent dans la période dite du grand âge (au-delà de 80 ans) plutôt qu’aux personnes matures, à la retraite, mais encore capables de participer au système de consommation.

Les vieux : des morceaux de charbon ?
La diffusion planétaire de la conception libérale anglo-saxonne purement utilitariste où la notion d’intérêt prime sur celle de dignité, où la quantité efface la qualité, où l’économie étouffe les revendications morales et politiques constitue le logiciel de tout décideur mondialiste qui se respecte. Dès lors pourquoi faire preuve d’empathie à l’égard des vieux ? Pourquoi considérer leur dignité, leur qualité d’êtres humains comme une richesse spécifique, un trésor à préserver ? C’est qu’il ne faut pas confondre un morceau de charbon avec une émeraude, un rubis ou un saphir. L’individu qui atteint les rives du grand âge n’est qu’un morceau de charbon consumé, qui a trop brûlé et qui n’est dès lors plus utile à quoi que ce soit. A-t-on jamais prétendu conserver éternellement son huile de vidange ? Et lorsque l’on a brûlé le contenu en essence de son réservoir n’a-t-on pas d’autre désir que de le remplir à nouveau ? Le charbon, l’essence, l’huile de vidange ont-ils une dignité spécifique ? Pourquoi donc les vieilles personnes, ces morceaux de charbon qui ont trop brûlé, ces bains d’huile qui ont trop chauffé, ces bidons d’essence évaporés en auraient-ils une ? Si comme l’a dit Sartre dans l’une de ses plus célèbres conférences, « l’existentialisme est un humanisme », la crise du Covid-19, plus encore que les autres, nous révèle que le libéralisme lui est un anti-humanisme.

Habitués à ne voir que des quantités, que des courbes, que des nombres, les technocrates modernes, ne mesurent même plus l’impact humain de leurs décisions. Tout devient abstrait, comme irréel, sans conséquence. On se cache derrière les courbes, on se dissimule derrière les chiffres dont on prétend subir la loi d’airain. La réforme des retraites ? Une nécessité logique imposée par l’évolution des courbes démographiques. La diminution des lits d’hôpitaux ? Une conséquence obligatoire de la réduction des déficits publics. Le non-renouvellement des masques dans le Plan de financement d’assurance maladie ? Une preuve de bonne gestion, conforme à l’idéal austéritaire des petits comptables de l’Europe libérale. Ce qui intéresse Macron et après lui Trump, Xi-Jin Ping, ce ne sont pas les hommes, ce sont les flux, pas les pertes, ce sont les gains, pas les fins, ce sont les moyens. Et pourtant, Kant l’avait bien vu, l’homme appartient, c’est sa dignité propre au « règne des fins ». Ces fins, ces buts idéaux c’est lui qui se les donne et tente de les réaliser. Il n’est pas qu’un simple objet, une marchandise, il est aussi cet être qui par la pensée est capable de se donner des objectifs, des projets. Un roseau, certes, a dit Pascal, mais un roseau pensant. Les vieux sont encore capables de penser, de rêver, de se projeter dans leur propre avenir, eux aussi sont des roseaux pensants, il n’y a aucune raison de les sacrifier.

Relire les classiques de l’humanisme sur la vieillesse
Au lieu de lire et d’écouter les chantres de la modernité, de la mondialisation inéluctable, les faux prophètes du futur, comme Jacques Attali – qui n’a pas toujours été tendre pour la vieillesse –, ou Joël de Rosnay et ses envolées « symbiotiques », ou encore Michel Serres et ses illusions technicistes, c’est à une relecture attentive des grands penseurs de l’humanisme que nos mauvais chefs auraient dû procéder. Au lieu de se gargariser de « start-up nation » et de s’émerveiller devant Petite poucette de Michel Serres, ce sont les Colloques d’Érasme qu’il fallait méditer. Au lieu de s’agenouiller devant les palinodies d’Une brève histoire de l’avenir d’Attali ce sont les propos de Sénèque dans les Lettres à Lucilius qu’il fallait se remettre en mémoire. Au lieu de surfer sur l’idéologie démagogique du jeunisme, ce sont les phrases de Platon dans La République, à propos de la formation des gardiens de la cité idéale (moyenne d’âge 50 ans) qu’il fallait relire. Bien sûr ce n’est pas une garantie contre tous les obstacles, – la gérontocratie n’est pas plus une solution que la « jeunocratie » – mais cela aurait pu être au moins une occasion de faire preuve de réflexion, de prudence dans la conduite des affaires publiques, au lieu de l’aventurisme qui nous a amenés au chaos sanitaire, économique et social de la pandémie.

Nos décideurs ou leurs successeurs feraient donc bien s’ils veulent réorienter leur politique mortifère, de relire les grands classiques de l’humanisme sur la vieillesse. Ils y découvriraient peut-être les éléments de sagesse d’une philosophie empathique, républicaine et vertueuse qui leur fait tant défaut. Qu’ils relisent donc De la Vieillesse de Cicéron, en plus de relire sa République. Le grand orateur romain y fait l’éloge de la vieillesse en expliquant qu’elle peut être une source de grand bienfait dans la direction des affaires publiques : « N’est-il pas des affaires réservées à la vieillesse, et que la prudence de l’esprit peut seule traiter même lorsque les forces défaillent ? ». Fondée sur le savoir et sur l’expérience, elle permet de déjouer certains pièges, d’échapper à certains dangers, de minimiser certains risques, en conduisant une politique juste et modérée. Que les faux leaders d’aujourd’hui prennent comme maxime cet énoncé de la lettre XII de Sénèque à Lucilius : « Faisons-lui [à la vieillesse] bon accueil et aimons-la : elle est pleine de douceurs pour qui sait en user ». Ils trouveront là une meilleure maxime que le « Mort aux vieux » que les zélateurs de LREM semblent avoir adoptés.

Quant à Emmanuel Macron, avant de partir, de quitter ses fonctions définitivement, qu’il médite cette phrase du De la Vieillesse de Cicéron : « Les États sont toujours ruinés par les jeunes gens, sauvés et restaurés par les vieillards ». Bien sûr ce n’est pas toujours vrai, on trouvera des vieillards séniles qui ont ruiné leur pays. Mais, dans le cas qui nous occupe c’est un constat indiscutable : l’amateurisme de nos dirigeants a précipité la catastrophe. Il n’y aura donc sans doute pas de « tribunal de Nuremberg du coronavirus » pour juger nos décideurs, car, au sens juridique précis, il n’y a pas de génocide, pas de complot d’État mortifère à grande échelle. Mais que cela ne nous empêche pas de rêver, au-delà, de la tenue des nécessaires procès qui ne devraient pas manquer d’avoir lieu – plusieurs plaintes ayant été déposées à l’initiative de centaines de soignant contre nos ministres – à un tribunal populaire, comparable à celui de l’Héliée qui se tenait à Athènes, dans l’Antiquité, pour juger des crimes de sang. Comme l’a dit un médecin, à propos de toute cette affaire : « C’est à la fin du bal qu’on paye les artistes ».
Michael Paraire le 07/04/2020
PAR : Michael Paraire
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1

le 19 avril 2020 07:17:09 par Eric

D’après ce coup de gueule, il s’agirait ni plus ni moins que d’euthanasier nos vieux :
[LIEN]

2

le 3 mai 2020 22:24:17 par Alain J

Absence de contrôle aux frontières. Pas de frontières pourtant dans l ’ utopie libertaire...

3

le 9 mai 2020 19:17:47 par JOSE

La vérité dans notre monde capitaliste( c est le seul qui fonctionne ) tous les dix quinze ans il faut remettre à plat les structures si non c’est la guerre; évidemment il y a des laissés pour compte.une fois lessupprimes,virus etc.. à eux d’inventer un nouveau processus dit démocratique