Citoyen du monde !

mis en ligne le 4 mars 2010
Décidément le débat pourri sur l’identité nationale n’en finit plus de faire des ravages.
Récemment, la région Poitou-Charentes a organisé un concours de rédaction en poitevin saintongeais.
Il n’en fallut pas plus pour que les Charentais saintongeais s’insurgent et sortent les fourches.
Comment, quoi ? Qu’avons-nous à voir, nous autres Charentais saintongeais avec les petits marquis de Poitiers et autres péquenots du Poitou ? Notre langue, la plus belle du monde, ne saurait être confondue avec le dialecte barbare de ces peuplades du nord de chez nous. Et, d’ailleurs, nous avons le droit pour nous. En 2007, en effet, la Délégation régionale de la langue française et des langues de France, rattachée (tenez-vous bien) au ministère de la Culture, n’a-t-elle pas reconnu le saintongeais en tant que langue de France à part entière, avec son domaine propre, différent du poitevin ?
Et puis, Dominique Bussereau, notre sémillant ministre anti-harkis des Transports, n’avait-il pas salué cette décision. Ah mais !
Alors, encore un coup foireux de la royale Ségolène porté à notre identité nationale saintongeaise ?
Identité nationale charentaise saintongeaise, c’est peut-être vite dit !
Nous autres, Charentais de l’île d’Oléron, nous avons aussi notre langue. La plus belle du monde. Et l’impérialisme des Charentais saintongeais du continent commence à nous gonfler sérieux.
Et puis, nous autres de l’île d’Oléron du nord, qu’avons-nous à voir avec ces chiens arrogants du sud de l’île d’Oléron qui nous méprisent depuis toujours ?
Bref.
Précisons pour les camarades martiens qui nous lisent que nous sommes en 2010, en France.
Eh oui, l’évidence de l’intelligence d’une citoyenneté du monde, ça n’est pas gagné !



COMMENTAIRES ARCHIVÉS


hotsam viocpop

le 3 juin 2013
200 ANS DE PAIX MONDIALE
( 200 years of peace on earth)

Bonjour, voici la présentation vidéo de mon roman "One Way Notes, la transition", tourné à Meung sur Loire (France), en décors naturels:

http://youtu.be/YuiV9tUWb20 (subtitle)

A bientôt, Thomas
ps: merci de faire suivre